Alors, voici quelques petites précisions concernant le langage.
Concernant les triangulations, retenez bien qu'il y a une analogie, un parallelisme entre les trois triangulations. Respectivement :
Triangulation oedipienne[/u] (= t. affective):
enfant/mère/
père
Triangulation du langage :
référent/signifiant/
signifié
Triangulation de la réalité :
réalité/symbole/
fantasme
L'idée c'est que l'enfant développe des relations triangulaires en s'insérant dans la société, et pour ce faire la triangulation oedipienne est la plus importante (c'est le modèle en quelque sorte des autres triangulations, puisque c'est la plus primitive qu'il acquiert, et en plus c'est aussi elle qui oblige l'enfant à aller vers d'autres triangulation, soit vers la symbolisation, la langage, etc.)
Ensuite, le
signe linguistique est constitué de l'union du
signifiant (= image accoustique = son = association de monèmes et phonèmes) et du
signifié (=concept). La on entre dans cette fameuse fonction de signification du langage fatalement puisqu'on a bien le son (le mot quoi) et le concept. le concept (le signifié) n'est pas forcément conscient par celui qui parle mais peut être un signe pour le médecin s'il connait la sémiologie. Dans ce cas de figure, le lagage sert à donner du sens à qq chose qui n'est pas destiné a donner un signe... pour imager, un patient vous dit "barbecue", mais ca veut dire en fait qu'il a mal au coude (mais qu'il s'en rend pas compte). Vous donnez donc du sens au mot barbecue (pcq vous l'aurez appris) alors que le patient n'essayait nullement de vous communiquer son mal de coude. Mais si on le sait pas, on peut pas l'inventer, d'ou l'importance de l'apprentissage des signes. le patient donne la forme, et vous en déduisez le fond : le message est donné contre la volonté du locuteur.
j'espère que c'est un peu plus clair... ressortez pas l'exemple du barbec au concours hein
, c'était juste pour que ce soit un peu moins abstrait dans vos esprits de P1 qui ont un bien grand besoin d'imagination...